Josselin. Embaucher un licencié de Gad : de 241 à 494 € par mois

GAD : Le préfet a organisé une réunion du comité de pilotage sur le terrain
GAD : Le préfet a organisé une réunion du comité de pilotage sur le terrain

Le groupe de pilotage mis en place le 23 janvier dernier à la préfecture du Morbihan pour prendre en charge les licenciés de GAD s’est réuni ce mercredi matin à Josselin, sous la présidence du préfet, Jean-François Savy. « Si j’ai voulu que cette réunion se déroule sur place, c’est parce que les maires sont des relais essentiels… », résume le préfet. Un échelon de proximité essentiel estime-t-il car un maire connait bien ses administrés et peut donc facilement avoir connaissance des problèmes, des difficultés de chacun et donc d’alerter si besoin les services concernés. Et puis le maire est sans doute celui qui a la meilleur connaissance de son tissu économique et donc des éventuelles possibilités d’embauches. Et puis les maires mais aussi les responsables des différentes collectivités peuvent avoir un rôle particulier à jouer dans le cas de GAD pour permettre aux licenciés âgés de trouver une solution jusqu’à la retraite. Ils sont 29 dans ce cas là, âgés de plus de 55 ans. « On sait bien que pour ces personnes là, il est quasiment impossible de retrouver un emploi… Il faut qu’on regarde, au cas par cas, ce qui leur manque pour arriver à la retraite « , souligne le préfet qui lance un appel appuyé aux collectivités sans doute les seules à pouvoir agir pour ce groupe particulier en les embauchant. Car embaucher un ex-Gad, c’est plutôt une « bonne affaire », compte-tenu des aides dont peut bénéficier l’employeur. Ces emplois sont en effet totatement exonérés de charges sociales et bénéficient d’aides massives de l’Etat. Par exemple, un emploi de 20 heures par semaine est financé à 85% par l’Etat et cette aide est de 80 % pour un contrat de 35 heures. Dans le premier cas le salarié touchera 652 euros nets un salire qui coûtera 241 euros par mois à l’employeur. Dans le second, le salarié touchera 1139 euros par mois pour un coût de 494 euros par mois pour l’employeur… Un effort qui reste facile à faire pour les collectivités, même en cette période de restrictions budgétaires, estime le préfet. « Je voudrais qu’on trouve une solution pour ces 29 personnes », insiste-t-il, rappelant que dans le cas de l’entreprise Doux, 88 des 113 personnes âgées de plus de 55 ans avaient pu retrouver un contrat.

Sur les 196 licenciés de l’ex-société Gad demeurant le Morbihan, qui « restent sur le carreau », 54 ont retrouvé une solution et 115 sont toujours à la recherche d’un emploi. « Mais le démarrage montrent que les choses ont l’air moins difficiles que pour Doux… », juge le préfet qui se montre confiant. « On n’est pas avec un volume de centaines de suppressions d’emplois… », constate-t-il.

Une prochain réunion du comité de pilotage aura lieu en avril pour faire le point sur les actions engagées. Parallèlement le suivi de la structure mise en place pour aider les licenciés de Doux se poursuit.

Les élus de toute la région étaient présents
Les élus de toute la région étaient présents
Les élus de toute la région étaient présents
Les élus de toute la région étaient présents

 


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