C’est un dossier qui fait grincer quelques dents, notamment du côté de certains élus de l’ex-CCVOL. En effet la nurserie numérique de Malestroit est en passe de passer sous le giron de l’Oust à Brocéliande communauté. Cette structure, emblématique de la nouvelle municipalité de Malestroit sortie des urnes en mars 2014, créée par Christian Guillemot tout auréolé de ses très hautes fonctions au sein du groupe Ubisoft est presque indissociable de la ville qui l’a vu naître.
Première structure du genre, la nurserie numérique de Malestroit a été suivie de la création du Grenier numérique de La Gacilly, puis de la Nurserie numérique de Carentoir et tout récemment du Grenier numérique de Guer. La Gacilly et Guer sont des structures intercommunales, celles de Malestroit et de Carentoir sont par contre des émanations communales.
Bruno Gicquello, maire de Malestroit et désormais vice-président d’Oust à Brocéliande communauté en charge du numérique est à la manoeuvre sur ce dossier. Il nous a confirme que les conventions prévoyant le rattachement de toutes les structures numériques -dont la nurserie de Malestroit- sont en cours de préparation. Elles devraient être soumises à la prochaine commission concernée et entérinées lors du conseil communautaire suivant.
Il s’agit d’une harmonisation de la politique numérique de la nouvelle communauté de communes qui suscite donc quelques amertumes, notamment en ce qui concerne la nurserie de Malestroit. Jusqu’à présent tous les frais inhérents au fonctionnement de cette structure sont pris en charge par la ville de Malestroit et il y a là-dedans le raccordement au Très haut débit, suffisamment coûteux pour avoir incité Christian Guillemot a abandonner ses indemnités d’adjoint pour en amortir le coût. C’est évidemment plutôt une bonne nouvelle pour les malestroyens dont le budget communal va se retrouver soulagé de cette charge. Par contre, c’est la communauté de communes qui va la récupérer et c’est là où certains délégués ont du mal à avaler la pillule. On sait dans quelles conditions conflictuelles entre la ville de Malestroit et la CCVOL, cette nurserie a vu le jour. Certains élus de l’ex-CCVOL trouvent apparemment un peu fort de voir arriver cette dépense supplémentaire dans le budget intercommunal…
On sait que les débats au sein de la nouvelle communauté de communes (OBC) sont plutôt peu virulents et ce dossier comme d’autres devraient passer « comme une lettre à la poste ». A moins que certains esprits curieux ne profitent de l’occasion pour demander une mise à plat du dossier de ces structures numériques dont on sait finalement peu de choses. Combien ça coûte, qu’est-ce que ça rapporte, quels résultats, quelles ambitions intercommunales… Autant de questions qui agitent aussi certains administrés et dont les réponses permettraient d’avoir une vision claire et globale du projet numérique de l’OBC.
En ce qui concerne la Nurserie numérique de Malestroit, Christian Guillemot a, à plusieurs reprises, annoncé qu’elle avait permis de créer plusieurs emplois et généré 800 000 euros de chiffre d’affaire.
'Malestroit. La nurserie numérique devient communautaire' a 10 commentaires
24 mai 2017 @ 10 h 54 min Boulanger
je te loue un local pour l’office du tourisme, tu me prends en charge la nurserie et on roule tout le monde dans la farine :elle est pas belle la vie entre copains?
24 mai 2017 @ 14 h 10 min Copains et coquins
Les conventions sont en cours de préparation….autrement dit c’est décidé sauf sursaut démocratique de la part de nos élus(en auront ils l’honnêteté?) pour refuser de prendre en charge le solde de cette aventure qu’il fallait peut être tenter mais dont le bilan 800 000 € de ca certes, mais le déficit exact,le nombre exact d’emplois pas un mot, traduit simplement que l’on prend les contribuables pour des c… vivement 2020 pour changer certains de nos boutiquiers qui hélas ne sont pas virtuels avant qu’ils ne repassent la charge du musée à la communauté, trouvent un arrangement pour transférer toutes les charges de leur ville phare dont le budget n’est pas des plus brillants après 3 ans de « mandature » à la communauté…
25 mai 2017 @ 9 h 58 min citoyen communautaire
Délégués de la COB réveillez vous.Comment peut on valider sans broncher ce dossier de transfert.Toutes ces structures numériques dont nous ne savons pas grand chose,combien çà coûte réellement, combien çà rapporte et quels sont les résultats en terme d’emploi.Mr le vice président charger du numérique au sein de la COB nous aimerions bien avoir des réponses à toutes ces interrogations.Si nous citoyens réagissons,comment vous élus et représentants de nos communes resteriez vous sans réactions.Ne laisser pas faire n’importe quoi avec votre et notre argent.
25 mai 2017 @ 14 h 31 min Sortez les
Hic !Le président de la communauté de communes est élu par ses pairs ,pas de projet autre que de se faire élire ou d’empêcher un autre de l’être ,après il faut accorder ses faveurs à ceux qui l’ont fait roi mais tant qu’ il y a des contribuables passifs on ira bien jusqu’en 2020.A cette échéance les ronds de cuir de la cob qui auront accepté de telles mesures devront se justifier .
26 mai 2017 @ 11 h 20 min Hervé
Réponse à “ Sortez-les “
Bonjour,
Je ne souhaite absolument pas alimenter votre analyse graveleuse sur l’élection du président de la COB.
Tout de même, avez-vous les preuves de ce que vous avancez dans votre commentaire ?
Trop simpliste de se positionner dans l’invective gratuite.
Il est ridicule de mélanger nurserie et élection, vous êtes hors- sujet.
Il est également facile de critiquer les actions des élus lorsque soi-même on ne fait rien ou du moins incapable de faire quelque chose.
Alors, continuez de proférer des inepties avec votre sectarisme exacerbé !!
Bien à vous,
27 mai 2017 @ 13 h 38 min Sectaire ou clairvoyant?
Inepties,oui ;pas de programme,élection digne du Sénat, tentative de passage en force pour l’office du tourisme, idem pour la nurserie .Je suis élu avec des responsabilités et ne supporte pas les arrangements
29 mai 2017 @ 7 h 47 min Fantomas
Et bien pourquoi ne les formulez-vous pas ouvertement? Le courage en politique ne touche visiblement pas tout le monde…
29 mai 2017 @ 14 h 06 min Juve
Visiblement vous ignorez ,à, moins que cela vous arrange,que le président de la communauté n’est pas élu au suffrage universel mais après une campagne auprès de ses pairs…quant aux arrangements il suffit de regarder ce qui se tente ,quant au courage que nos élus communautaires acceptent de se présenter directement devant leurs contribuables …
30 mai 2017 @ 15 h 32 min Fandor
Vous qui semblez si bien informé(e) n’ignorez sûrement pas que:
1) Le maire n’est pas élu au SUD mais bien par les membres du CM;
2) Si aujourd’hui les élus des cc sont toujours des élus communaux c’est bien parce que le lobby des communes a tout fait pour bloquer l’élection au suffrage universel direct pour éviter justement leur indépendance. Et de cela les élus communautaires n’en sont pas responsables. Mais bien l’esprit de clocher…
26 mai 2017 @ 13 h 00 min Maël Storit
Le Numérique est sans nul doute un sujet majeur sur lequel les collectivités territoriales doivent s’impliquer et gérer de manière active. Ceci pour :
aider les entreprises de leur territoire à découvrir et maîtriser l’usage des outils numériques indispensables au développement de leur activité,
offrir aux habitants l’accès aux services de plus en plus dématérialisés et la possibilité de participer à la vie du territoire via des sites d’informations à jour, claires, précises et offrant la possibilité de débat ainsi que d’échanges d’idées et de réflexion,
et bien entendu, accueillir des entreprises technologiques innovantes, en veillant que les entreprises bénéficiaires ne soient pas dans une démarche uniquement opportuniste mais s’inscrivent dans la durée avec des retombées économiques positives pour le territoire.
Compte-tenu de cette importance presque vitale, il est indispensable que la stratégie, les objectifs les priorités , les plans d’actions,et les moyens humains et financiers à consacrer pour ce domaine soient clairement définis.
Évidemment, pour en assurer la bonne mise en œuvre, il est indispensable que la responsabilité de cette mission soit confiée à des élus possédant un minimum de connaissances et un réel intérêt pour ces questions,
mais aussi et surtout la capacité d’appréhender tout le potentiel de ces technologies au service de la collectivité, et de mobiliser les compétences des professionnels et des citoyens pour les identifier et les mettre en œuvre d’une part, et accompagner les utilisateurs le plus largement possible, y compris ceux qui sont éloignés de ces nouvelles solutions d’autre part.
Or, on ne peut que constater que l’on en est très loin.
Le nouveau délégué au Numérique au lieu de présenter un plan de développement du Numérique sur le territoire a préféré annoncer la transmission de la charge de la Nurserie Numérique de Malestroit à la Communauté OBC.
Après avoir,
– consacré un montant très élevé* en espèces et en nature (dont le montant n’est pas bien entendu communiqué), prélevé sur les ressources de Malestroit ou issues de larges subventions pour créer en fanfare cette structure dont le bilan après 3 ans de fonctionnement est décevant pour ne pas dire plus (Un audit par un organisme indépendant pourrait le confirmer ou, rêvons un peu, l’infirmer),
– épuisé le stock d’inaugurations qui ont fini par lasser ou dissuader d’éventuels invités,
Le duo quelque peu mégalo et nombriliste, favorisé par l’aura du porteur de ce projet qui repose avant tout sur une mystification, a considéré non sans clairvoyance qu’il était temps d’effectuer ce transfert.
Il est vraiment temps qu’un groupe d’élus tape du poing sur la table et mette fin à cette mauvaise et coûteuse comédie
et remette tout à plat pour définir un plan de développement du Numérique concret et volontaire en privilégiant :
les projets qui apportent une réponse aux problèmes auxquels sont confrontés les habitants du territoire (ex : la télémédecine à dimension humaine,….) et améliorent la compétitivité des entreprises, petites ou moyennes,
la coopération avec les centres de compétences de proximité ( RENNES, NANTES, VANNES, …)
en écartant bien entendu ceux qui se sont disqualifiés pour cette mission.
.* à titre d’exemple, l’accès par fibre optique de la Nurserie Numérique + Wifi public + ….? -(le contenu de la convention avec Orange étant demeurée secrète) coûte 14 000 Euros par an.
Un accès Très Haut Débit par Fibre Optique équivalent du catalogue dédié aux professionnels de l’opérateur Orange, s’élève autour de 600 Euros HT.