Les molacois sont venus nombreux -75- participer à la réunion d’information organisée par Marie-Claude Costa Ribéro Gomes, maire de Molac et vice-présidente de Questembert Communauté, sur l’antenne relais qui sera installé sur la zone de la Brouée, près de l’usine la Cive. Marie-Claude Costa Ribéro Gomes en a d’abord rappelé le contexte : « L’antenne, tout le monde la veut. L’ancienne municipalité avait déjà travaillé sur le dossier. Quand nous sommes arrivés nous avons été classés, le 8 février 2016, en zone blanche et ensuite les choses se sont enchaînées rapidement jusqu’au 1er février 2017 où les services de l’État se sont tournés vers la communauté de communes. Le 27 avril, le permis de construire a été signé. Tout de suite après, des personnes sont venus en mairie pour nous sollicitées afin de faire une réunion d’information. » Arnaud Cancouët, de Free mobile, a précisé pourquoi le choix d’implantation de l’antenne s’est fait à la Brouée : « L’état subventionne. Les mairies, elles doivent avec l’opérateur, trouver l’endroit pour construire le pylône. Free Mobile et son ingénieur radio valident le site, aujourd’hui on a dépassé cette étape, l’emplacement est convenable pour pouvoir réaliser le site. »
Pourquoi l’antenne à cet endroit ?
C’est la question qui a fait le plus débat. D’autres endroits existent, plus loin de l’école, moins visible etc… Une première raison a été donnée par Free: une bonne réception radio qui permettra une bonne alimentation du réseau. Mais il y a aussi la préfecture qui avance que la D5 est actuellement en zone blanche de Bohal à Bel-Air, à l’entrée de Questembert. L’antenne près de la route résoudrait ce problème, comme elle arrangerait bien aussi Le Cours, aussi démuni en téléphonie mobile et débit internet que Molac. Raymond Houeix avait d’ailleurs soulevé le problème lors du dernier conseil communautaire de mardi : « Les entreprises ne veulent pas s’installer dans des communes en zones blanches, certaines pourraient même en partir», avait-il lancé. La zone d’activités de la Brouée aussi ne peut que se réjouir de voir l’antenne près de sa zone. « Un pylône d’antenne relais répond à plusieurs problématiques. Le terrain choisi répond aux besoins de l’ensemble des opérateurs (Bouygues, Orange, SFR et Free) et de leurs maillages réseaux. »
L’impact sur la santé
« Quel risque sanitaire on encourt, sachant que l’État demande, par une loi de 2015, de ne pas exposer les enfants aux ondes Wi-fi ? », demande une maman. « Une Box Wi-fi, c’est 0,3 volt par mètre. L’exposition que vous allez avoir avec l’antenne relais se mesure entre 0,5 et 1,5 volt par mètre. Vous avez la possibilité de faire vérifier l’environnement électromagnétique pour un point donné en faisant une demande auprès de la mairie. Les normes réglementaires des ondes électromagnétiques actuellement sont de l’ordre de 39 et 61 volts par mètre selon les fréquences», répond Nicolas Dussap de Free mobile.
Quand l’antenne sera-t-elle en service ?
Les déclarations administratives sont acceptées, il reste la partie chiffrage et ensuite une société va construire l’édifice, soit entre 6 et 8 mois de travail. Ensuite Free va installer son antenne. Le permis de construire est déposé, l’appel d’offre est lancé, et dans un an Molac pourrait, enfin avoir un réseau de téléphonie mobile. « Pourquoi nous sommes partis sur ce projet ? » demande Marie-Claude Costa Ribéro Gomes. « Les habitants sont venus nous voir, nous ont dit, on veut une antenne, les entreprises de Molac nous disent on n’en peu plus faites quelque chose. Ça fait un an que le plan a été diffusé dans le bulletin municipal. »
Les personnes venues assister à la réunion et ayant des doutes sur l’antenne sont repartis avec leurs doutes, mais beaucoup ont apprécié le fait que dans un an ils pourraient avoir du réseau sur la commune de Molac.
'Molac. Réunion publique : l’antenne de Free mobile crainte, mais désirée' n a pas de commentaires
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