Morbihan. Préfet, boulangers et associations caritatives autour de la galette

Il s’appelle Christophe Helle. Cet artisan vannetais est le lauréat 2015 du concours de la galette aux amandes du Morbihan. Ce lundi matin il a fait goûter ses superbes galettes au préfet, Thomas Degos, mais aussi aux associations caritatives du Morbihan. Marie-Annick Martin, représentait la commission sociale du Département. Etaient également présents les lauréats des concours départementaux organisés en 2015, à savoir Patrice Golvet de Bréhan, lauréat du concours de Baguette de Tradition ainsi qu’Arnaud Le Texier d’Elven.

« Ce rendez-vous permet de saluer le travail des artisans du Morbihan à travers un produit fait d’expertise, d’expérience, de saveurs », indique le Préfet qui souligne les notions de convivialité, d’art de vivre, de tradition française qui s’attachent à cette galette. Des valeurs auxquelles s’ajoute la notion de partage avec la présence des associations caritatives. Le préfet a d’ailleurs assuré ces dernières du soutien de l’Etat au travers d’aides financières qui « non seulement ne baissent pas mais ont été légèrement augmentées ».

« Ce concours n’est pas un challenge, c’est plutôt un échange entre nous… », explique Christophe Helle, le lauréat.

« Notre profession porte un certain nombre de valeurs d’exception française : qualité, produits faits maison, lien social, dialogue et disponibilité, diversité de l’offre et sécurité alimentaire », confirme Eric Blanchot, le président de la fédération de la boulangerie du Morbihan.

« Nous avons des forces mais aussi des faiblesses », concède ce dernier évoquant le fait que les boulangeries ne sont « pas tout à fait des entreprises comme les autres et pourtant nos contraintes réglementaires sont équivalentes à celles qui ont des moyens et capacités que nous n’avons pas ». Raison pour laquelle la profession demande « une simplification des conditions administratives de nos entreprises pour adapter son environnement juridique, fiscal et réglementaire à la réalité… »

« Les employeurs et les salariés de notre secteur sont représentatifs de la France qui se lève tôt et nous pouvons relever tous les défis auxquels nous sommes confrontés, à condition d’être considérés et reconnus dans nos efforts et nos spécificités », a-t-il prévenu.

Eric Blanchot a souligné que l’une des priorités de la profession est l’accompagnement des jeunes dans leur parcours de formation. Une nécessité absolue car il en va de l’avenir de la profession « aux côtés des professeurs de l’enseignement professionnel, nous nous devons d’accompagner ces jeunes qui continueront à perpétuer un métier sans cesse en évolution. C’est bien la pérennité de notre secteur d’activité qui est en jeu : former un jeune en entreprise, le soutenir dans sa progression, c’est aussi s’assurer d’une relève efficace ! ».