Formation. Des filières méconnues qui offrent des emplois

C’est une situation difficile à croire en ces temps de crise, d’austérité et de hausse du chomage. Et pourtant, il y a des entreprises qui cherchent à recruter en Bretagne. Ce sont des entreprises industrielles et leurs besoins en salariés est loin d’être négligeable. Une étude a été menée par l’observatoire de la métallurgie en Bretagne sur un échantillon de 100 entreprises bretonnes. Cette étude a détecté 300 projets de recrutement qui correspondent soit à des perspectives de développement soit pour compenser des départs en retraite.

Technicien-usineur, technicien d’outillage, technicien en microtechniques… Voila des filières qui sont porteuses d’avenir et mènent à des emplois plutôt bien rémunérés puisque le salaire annuel moyen brut pour la fabrication de produits industriels est de 28 492 euros. Et il y a un tissu industriel suffisamment large pour offir ces emplois à proximité des lieus d’habitation.

Seulement voila, ce sont des métiers méconnus et les lycées préparant à ces diplômes ont du mal à remplir ces formations. C’est la raison pour laquelle l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) et l’Académie de Rennes s’associent donc pour la troisième année consécutive pour mettre en avant ces formations pourvoyeuses d’emploi.

Le lycée Marcelin Berthelot est l’un des rares lycées du Morbihan à proposer cette formation de technicien outilleur et il ouvre ses portes, samedi au public.

Mercredi matin, Guillaume Dilas, Responsable Délégué à l’UIMM, est venu au Lycée Berthelot expliquer l’importance des journées portes ouvertes dans les Lycées professionnel : « Ces journées sont des coups de projecteurs pour les jeunes et leurs familles. La possibilité de rencontrer des entreprises, de parler avec des anciens élèves qui témoignent de la possibilité d’obtenir des CDI, à temps plein et de bons salaires. »

Les visiteurs pourront par exemple découvrir le projet sur lequel travaillent les élèves de deuxième année de BTS. Il s’agit de fabriquer un jeux d’échec. De A à Z, de la table à dessins jusqu’à la production, ce sont les élèves qui vont dessiner sur planches et sur ordinateurs la moindre petite pièce, les moules et ensuite dans l’atelier passer à l’usinage. « La pièce importante, c’est le moule. Que ce soit une coque de téléphone portable ou un bouchon de bouteille en plastique, il faut fabriquer un moule, qui deviendra une pièce unique et qui devra être d’une grande précision», explique Hubert Berrou, chef des travaux.

Pratique :

Porte ouverte, samedi 7 mars