Vous avez sans doute remarqué la présence de nombreux engins de travaux publics qui s’activent sur le vaste terrain qui s’étend devant le siège de la communauté de communes de Questembert. Un chantier qui perturbe notamment le stationnement. Mais ces travaux de terrassement marquent le point de départ d’une évolution de l’espace urbain de Questembert qui aboutira à terme à l’émergence d’une nouvelle agglomération.
L’aménagement du quartier de la Gare, puisque c’est de lui qu’il s’agit, va bouleverser le paysage un peu triste de ce secteur, mais aussi préparer la ville du futur. Menée par Questembert communauté avec la ville de Questembert, avec des aides financières de la Région et du Département, cette première phase de travaux changera l’esthétique du quartier à court terme. L’ancien parking provisoire de la communauté de communes va devenir une vaste aire de stationnement et en bordure de route deux espaces vont être proposés à des promoteurs. Ils sont destinés à accueillir des bureaux et des commerces, notamment pour celui qui se trouvera face à la gare. Une centaine de places de parkings vont être créées pour recevoir les usagers et le personnel de la communauté de communes mais aussi pour desservir les entreprises qui viendront s’implanter dans les deux espaces voués à l’activité professionnelle au sens large du terme. Ces parkings utiliseront des techniques performantes de collecte des eaux pluviales afin de limiter le ruissellement. Ils seront réalisé soit « en dur », soit en zone engazonnée, notamment pour les usagers qui laisseront leur voiture à la journée. Cette première phase sera terminée en mars avril et dans la foulée, une seconde sera entamée qui concernera l’aménagement situé devant la gare qui lui devrait être achevé avant les vacances d’été. Si on veut aller un peu plus loin dans les détails on ajoutera qu’une borne de recharge électrique va être installée devant la gare et plusieurs « parkings à vélo » dans différents points de ce vaste espace
A cet échéance assez proche, le paysage du quartier aura déjà complètement changé. « Ce quartier est un des points forts. C’est l’entrée de Questembert et c’est autour de lui que va se développer la ville… », souligne André Fégeant, le président de Questembert communauté. Mais ce n’est que le début d’une vaste et longue métamorphose. Car parallélement, la SNCF va rénover la gare, un giratoire va être créé afin de fluidifier la circulation et gérer des flots de circulation promis à augmenter dans les prochaines années. « Pour bien comprendre ce que nous faisons, il faut avoir une vision à long terme de ce que sera le développement de l’urbanisme et de l’activité de la ville. On n’a pas construit le siège de la communauté de commune pour qu’il reste isolé. C’est lié à l’idée qu’on a du devenir économique. On pense que dans les dix ans qui viennent, le trafic SNCF voyageurs va progresser d’une façon très importante, même en milieu rural. Ce secteur de la gare prendra alors une importance capital. Et on peut imaginer toujours à terme que le développement urbanistique va se faire entre le centre ville et la gare… », prédit Philippe Moulinas.
Questembert et ses environs connaissent un développement démographique important dès à présent. Une tendance qui ne s’inversera pas de sitôt. Le secteur de Questembert est attractif par sa qualité de vie, par le prix de l’immobilier pour une population qui vit et travaille à Vannes, mais aussi pour des industriels. D’où cet optimisme des décideurs locaux que ce soit au sein de la ville que de la communauté de communes. D’ailleurs, il existe des réserves foncières existantes ou prévisionnelles -c’est le cas de la Cecab qui doit déménager- qui sont déjà programmées pour accueillir une plateforme multimodale ou une zone d’activités…
D’ores et déjà les promoteurs peuvent manifester leur intérêt auprès de Questembert communauté, mais l’opération de commercialisation ne sera officiellement lancée qu’au printemps après l’achèvement des deux phases entamées. le montant total du chantier -hors giratoire et hors aménagement SNCF- est estimé à 1,3 millions d’euros.
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