Questembert. Groupama : des travaux qui pérennisent l'agence

Il y avait foule, lundi soir dans les locaux de l’agence Groupama de Questembert. Des sociétaires, des élus de plusieurs communes du territoire, et même le député Paul Molac avaient fait le déplacement pour venir découvrir les bureaux refaits à neuf de l’agence. Les caisses de Questembert et de Malansac ont été regroupées depuis quelques années. A l’origine, ce rapprochement avait suscité quelques vagues. Mais lundi soir, les intervenants ont admis qu’avec du recul cette mesure était plutôt positive.

Jean Allain, le président de la caisse de Questembert, Michel Clodic, président de la caisse de Malansac-Caden ont rappelé l’historique de l’implantation de Groupama à Questembert. Les deux caisses représentent 4363 sociétaires et 6000 assurés. Bien situés, les anciens locaux étaient inadaptés aux missions modernes de la banque-assurance et les deux présidents se sont réjouis d’avoir été retenus pour bénéficier d’un programme de rénovation important. Ce sont en effet 500 000 euros qui ont été consacrés à ces travaux qui ont duré environ 10 mois. Ces travaux « permettent aux employés de travailler dans des conditions agréables et assurent une indispensable confidentialité des entretiens », ont souligné les deux présidents;

La caisse de Questembert-Malansac est rattachée à la région Loire-Bretagne dont le président Michel L’Hostis avait également fait le déplacement. Il a rappelé que chaque année la région consacre entre 5 et 6 millions d’euros à la réfection de ses agences et à souligné que les 500 000 euros investis à Questembert « sont garants de la pérennité de l’agence ». Il a rappelé que Groupama « a pour objectif que ses caisses se développent parce que nous voulons être des acteurs de notre territoire », et insisté sur le rôle économique de l’activité de l’assurance : « ce sont 1100 entreprises qui travaillent grâce aux divers remboursements que nous effectuons chaque année ».

Une autre volonté exprimée par les dirigeants de Groupama est celle d’être une caisse enracinée dans la vie locale, de proximité et d’assurer une relation directe entre les sociétaires et les employés. Une stratégie opposée au développement des services par internet. C’est d’ailleurs sur cette notion qu’a rebondi Paul Molac, le député, se lançant dans un véritable plaidoyer pour le maintien et même le développement du « présentiel », c’est à dire du contact direct et humain.

Les invités se sont accordés à reconnaître la qualité des travaux accomplis à l’intérieur mais aussi à l’extérieur avec un éclairage qui valorise le bâtiment.