« Fabriqué en France », ce petit logo apparait désormais sur les documents développant les activités de l’entreprise BCF-Life Sciences de Pleucadeuc. C’est une référence sur laquelle s’appuie l’entreprise pour développer ses activités dans le monde entier. Une image porteuse « 100 % de nos produits viennent de France et cela restera notre stratégie… », a d’ailleurs insisté Jacques Pidoux, le directeur de la société devant les participants à l’assemblée générale du Crédit Agricole de Malestroit-Sérent, vendredi soir.
Une stratégie plutôt gagnante. En effet, les chiffres de BCF Life Sciences sont éloquents. Créée il y a huit ans, cette entreprise privée réalise un chiffre d’affaire de 25 millions d’euros en forte progression, dont 60% est réalisé à l’étranger et notamment au Japon, premier client de BCF. Les effets de cette bonne santé se font sentir sur l’emploi : de 86 en 2009, le nombre de salariés est passé à 120 en 2015. Et Jacques Pidoux, en est convaincu : « la croissanec se trouve à l’international et c’est là qu’il faut aller la chercher ». D’ailleurs BCF a ouvert deux bureaux à l’étranger en Asie et au Pérou. Et « l’arme » qui lui permet de conquérir ces parts de marché, c’est le « fabriqué en France »… Un modèle qui pourrait donner espoir et servir d’exemples à d’autres domaines économiques.
Cette entreprise se distingue aussi par sa stratégie économique et une philosophie de management originales. Une très grande partie de son chiffre d’affaire est consacrée à l’investissement, dans des proportions que peu d’entreprises suivent.
En matière de management, l’entreprise vit au rythme de quelques grandes règles : le client est au coeur de son activité et la qualité de la production doit progresser chaque jour; on joue collectif : « l’équipe passe avant l’individu, la priorité c’est la coopération », détaille Jacques Pidoux. Chez BCF-Life Sciences, on cherche aussi en permanence à « sortir du cadre »…/… »notre entreprise est curieuse, ouverte; On échange souvent sur nos pratiques ». Quant aux chefs, ils sont invités à ne pas prendre de décision dans leurs bureaux. « Les problème se règlent quand les chefs descendent sur le terrain pour discuter avec ceux qui sont au contact avec ces problèmes », martèle Jacques Pidoux.
BCF-Life Sciences, c’est vraiment une entreprise atypique, puisqu’elle a construit son succès en recyclant des déchets. Ce sont les protéines des plumes de volailles qu’elle va chercher pour en faire des acides aminés naturels (L-Cystine et L-Tyrosine), de dérivés (Carbocistéine …) à destination des industriels de la pharmacie, de la santé (protéines non allergènes) et de la nutrition humaine, animale et végétale (protéines très digestibles). On retrouve ces produits dans des suppléments nutritionnels, des biostimulants, des médicaments, bref de nombreux domaines qui touchent à notre vie quotidienne.
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