Questembert. La nouvelle organisation des agriculteurs

L’agriculture constitue une composante importante du territoire. Elle connaît aujourd’hui des évolutions majeures qui amènent les organisations professionnelles agricoles à redéfinir leur projet pour les années à venir.

L’année 2013 a été marquée par l’évolution du fonctionnement des GVA (groupement de vulgarisation agricole) de la région de Questembert. En effet, les GVA historiques des 5 cantons (Allaire, La Roche-Bernard, Muzillac, Questembert et Rochefort-en-Terre) se sont unis pour proposer un projet nouveau à leurs adhérents. Ils se sont regroupés dans une nouvelle association « S.E.M.’AGRI », (les Agriculteurs du Sud Est Morbihan), dont la vocation principale vise à favoriser l’émergence de projets collectifs agricoles. Seul le GVA de Questembert poursuivra ses activités autour de la « Récré Hall’la ferme » dont la prochaine édition est programmée en mai 2015.

Les communes constituent des partenaires importants du territoire. C’est pourquoi, le conseil d’administration de S.E.M.’AGRI accorde une importance particulière à la rencontre de l’ensemble des conseils municipaux à l’échelle de chaque canton.

C’est ainsi que mercredi soir, à l’antenne de la chambre d’agriculture de Questembert, s’est tenue une rencontre avec les municipalités du canton de Questembert dans le but de présenter la nouvelle organisation et les projets de S.E.M’Agri. « Nous avons jugé utile une rencontre avec les maires des communes communautaires, nous qui occupons le même territoire avec des enjeux communs. », a expliqué Anne Fleury, présidente de SEM’Agri devant un parterre composé des maires de Questembert, Lauzach, Berric et Sulniac, de nombreux adjoints et conseillers municipaux de ces communes ainsi que de Molac.

L’accompagnement des agriculteurs par des actions techniques, la gestion des déchets verts ou encore les actions de communications, comme Récré Hall’la ferme, qui aura lieu fin mai 2015, ont été abordés au cours de la soirée.

Le projet de méthanisation de Berric

Mais c’est le projet de méthanisation de Berric qui a le plus retenu l’attention des élus. Ce projet commun à 8 exploitations, vise à utiliser le lisier afin de fabriquer du gaz. Le lisier doit être frais quand il arrive à l’usine de méthanisation, et les exploitations concernées sont assez proches les unes des autres. Deux solutions s’offrent alors : Faire tourner une turbine pour produire de l’électricité ou injecter le gaz dans le réseau de GDF. « Nous avons la chance à Berric d’avoir le réseau de gaz à proximité, une étude de faisabilité va se faire en fin d’année et ensuite GDF donnera son avis», a expliqué Anthony Rouillé, conseiller municipal de Berric.